
Hypnose et anxiété à Nice : angoisses, ruminations et phobies
L’anxiété fait partie de la vie.
Mais lorsqu’elle prend toute la place (pensées en boucle, tension permanente, peur du regard des autres, phobies ou crises d’angoisse) elle finit par épuiser.
En tant qu’hypnothérapeute à Nice, formé à l’université en psychologie, j’accompagne des adultes qui vivent avec une anxiété tenace à retrouver plus de calme et de liberté intérieure, en cabinet ou en visio.
Objectif : vous aider à reprendre la main sur vos réactions anxieuses, sans ésotérisme ni promesses magiques.
Est-ce que vous vous reconnaissez ?
Vous n’êtes pas “juste un peu stressé·e”.
Vous vous reconnaissez peut-être dans plusieurs de ces situations :
-
Votre cerveau tourne en boucle, surtout le soir ou la nuit.
-
Vous anticipez le pire, même quand “objectivement” tout va bien.
-
Vous redoutez les réunions, les prises de parole, les appels, et vous rejouez la scène pendant des heures.
-
Vous surveillez en permanence ce que vous dites, ce que vous faites, le regard des autres.
-
Vous évitez certaines situations (trajet, lieu, contexte social, activité…) par peur de perdre le contrôle.
-
Votre corps parle : tensions, boule au ventre, gorge serrée, palpitations… souvent sans raison apparente.
-
Vous alternez entre hyper-contrôle (tout maîtriser) et épuisement complet.
Vu de l’extérieur, vous tenez souvent le choc.
À l’intérieur, l’anxiété grignote votre énergie et votre confiance.
Comment l’hypnose peut aider dans l’anxiété
L’anxiété tenace ne vient pas de “mauvaise volonté”, mais d’automatismes qui se sont installés :
-
des schémas de pensée (anticipations, scénarios catastrophes, auto-critique),
-
des réactions corporelles intenses,
-
des habitudes de fuite ou de contrôle qui soulagent sur le moment, mais entretiennent le problème.
L’hypnose thérapeutique est particulièrement intéressante pour l’anxiété, parce qu’elle agit justement sur ces automatismes.
Concrètement, l’hypnose permet de :
-
Apaiser l’intensité des réactions face à certains déclencheurs (situations, lieux, souvenirs, interactions).
-
Modifier la manière dont votre cerveau anticipe le danger.
-
Installer de nouvelles réponses plus adaptées : plus de recul, de calme, de nuance.
-
Réduire certaines stratégies de survie (évitements, ruminations, compulsions…) pour remettre du choix dans vos réactions.
Si vous voulez comprendre plus en détail ce qui se passe dans le cerveau pendant l’hypnose, j’explique tout ici :
Comment fonctionne l’hypnose thérapeutique ?
Quand quelques séances d’hypnose peuvent suffire
Dans certains cas d’anxiété, un travail ciblé sur quelques séances est réaliste, par exemple :
-
une phobie spécifique (avion, prise de sang, animal, situation bien définie…) ;
-
une anxiété surtout centrée sur une situation précise : examen, permis de conduire, intervention orale, opération à venir ;
-
une montée d’angoisse liée à un événement identifiable (échec, rupture, changement de poste…) ;
-
des ruminations focalisées sur un point précis de votre vie.
Dans ces situations, nous travaillons :
-
sur l’association entre la situation et la réaction anxieuse,
-
sur les images mentales et les scénarios que votre cerveau fabrique,
-
sur des réponses alternatives plus calmes à installer (corps + pensées).
En général, ce type de demande se travaille sur quelques séances d’hypnose (souvent entre 3 et 5), avec un objectif clair défini ensemble dès le départ.
Quand l’anxiété nécessite un cadre plus global
Parfois, l’anxiété ne se limite pas à une situation.
Elle est :
-
ancienne, présente depuis des années,
-
diffuse : elle touche plusieurs domaines (travail, relations, décisions, santé…),
-
alimentée par des schémas profonds : peur de ne pas être à la hauteur, peur du rejet, besoin de contrôle permanent, difficulté à poser des limites…
Dans ces cas-là :
-
quelques séances d’hypnose peuvent apporter un mieux-être,
-
mais restent souvent insuffisantes pour des changements durables.
C’est pour ces profils que j’ai développé un accompagnement plus global : la Méthode C.A.P.
La Méthode C.A.P., c’est un cadre de 3 à 6 mois qui combine :
hypnose,
travail sur vos besoins, vos limites et votre organisation de vie,
outils inspirés des TCC (pensées-émotions-comportements),
exercices concrets entre les séances.
Elle est particulièrement adaptée aux troubles anxieux persistants et aux difficultés émotionnelles qui ont tendance à revenir malgré vos efforts.
Comment je travaille concrètement sur l’anxiété
Mon approche de l’anxiété ne se résume pas à “vous relaxer” pendant une séance.
En pratique, nous combinons :
1. Comprendre votre fonctionnement anxieux
-
Identifier les situations qui déclenchent l’anxiété.
-
Repérer vos schémas de pensée : anticipations, scénarios catastrophes, auto-critique, rumination.
-
Mettre en lumière vos besoins (sécurité, reconnaissance, contrôle, liberté…) et ce qui les menace dans votre quotidien.
L’objectif n’est pas de tout analyser pendant des années, mais de savoir où agir.
2. Utiliser l’hypnose pour modifier certains automatismes
En état d’hypnose, nous allons :
-
rejouer certaines situations anxiogènes, mais avec plus de ressources,
-
modifier la manière dont votre cerveau les code (images, sons, sensations),
-
apaiser certaines réactions corporelles automatiques,
-
installer de nouvelles réponses plus adaptées.
Vous restez conscient·e de ce qui se passe, vous pouvez parler, poser des questions, et vous gardez toujours vos repères.
3. Consolider dans votre vraie vie
Entre les séances, je peux vous proposer :
-
des repères corporels ou respiratoires simples pour traverser un pic d’anxiété,
-
des mini-exercices inspirés des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) pour observer et ajuster vos pensées,
-
des ajustements dans votre organisation de vie, vos limites, votre communication.
L’objectif n’est pas que vous dépendiez de moi, mais que vous disposiez d’outils concrets pour continuer à avancer de façon autonome.
Un cadre clair, complémentaire du médical
L’anxiété peut aller de formes légères à des tableaux plus sévères (troubles anxieux, épisodes dépressifs, etc.).
-
Je ne suis pas médecin, je ne pose pas de diagnostic et je ne propose aucun avis médical.
-
L’hypnose ne remplace jamais un suivi médical, psychiatrique ou psychologique lorsqu’il est nécessaire.
-
Lorsque c’est indiqué, je vous encourage à rester en lien avec votre médecin ou votre thérapeute, et nous travaillons en complément.
Dans certains cas, je peux aussi vous dire simplement que ce n’est pas le bon outil, ou que ce n’est pas suffisant à lui seul, et vous orienter vers d’autres ressources.
En résumé : hypnose & anxiété à Nice
Pour l’anxiété, l’hypnose permet de :
-
agir sur les automatismes qui entretiennent vos peurs,
-
apaiser vos réactions corporelles,
-
modifier certains schémas de pensée,
-
retrouver plus de souplesse et de choix dans vos réactions.
Pour :
-
des situations ciblées (phobies, examen, prise de parole, événement précis),
→ quelques séances d’hypnose peuvent suffire. -
une anxiété tenace, ancienne, présente dans plusieurs domaines,
→ un accompagnement plus structuré comme la Méthode C.A.P. est souvent plus adapté.
Si vous vivez avec une anxiété envahissante et que vous vous demandez si l’hypnose (ou la Méthode C.A.P.) peuvent vous aider, le plus simple est de commencer par en parler ensemble.
Et si vous préférez d’abord comprendre plus en détail le fonctionnement de l’hypnose :

Différentes formes d'anxiété
Les principaux troubles anxieux
Anxiété généralisée, phobie sociale, agoraphobie, phobies, crises d'angoisse, attaques de panique...
L’anxiété peut prendre de nombreuses formes et se manifester de façons variées. Elle touche chaque personne différemment, et seul un médecin ou un psychologue est habilité à poser un diagnostic.
Parmi les principales formes d’anxiété décrites dans la littérature médicale, on retrouve :
-
L’anxiété généralisée : un état d’inquiétude persistant qui peut concerner plusieurs aspects de la vie quotidienne.
-
L’anxiété de performance : liée à la peur de l’échec, notamment lors d’examens, de prises de parole ou d’activités sportives.
-
L’anxiété sociale (ou phobie sociale) : une peur excessive du regard ou du jugement des autres, qui peut mener à l’évitement de certaines situations.
-
Les phobies spécifiques : peurs intenses déclenchées par des objets ou situations précises (animaux, sang, avion, etc.).
-
L’agoraphobie : anxiété dans les lieux publics ou les espaces où il semble difficile de s’échapper ou de trouver du soutien.
-
Les attaques de panique : épisodes soudains de peur intense accompagnés de symptômes physiques marqués (palpitations, souffle court, impression de perdre le contrôle).
-
L’état de stress post-traumatique (ESPT) : réactions intenses liées au souvenir d’un événement marquant ou traumatisant.
-
Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) : pensées obsédantes et comportements répétitifs destinés à apaiser temporairement l’anxiété.
