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hypnose à Nice pour arrêter de fumer, la confiance en soi, les troubles anxieux, le sommei

Qu'est-ce que l'hypnose ?

Les différents types d'hypnose, la transe...

hypnotiseur

Différences entre l'hypnose de spectacle et l'hypnothérapie.

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Fonctionnement d'une hypnothérapie

Hypnotiseur, hypnothérapeute, hypnologue ?

Il y a de nombreuses appellations pour une même activité et il conviendrait mieux de différencier les praticiens en fonction de leurs spécialisations. Cependant, je vais ici vous faire une brève différence de ces étiquettes :

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Hypnotiseur : Il s'agit de l'appellation courante et grand public de la profession. Pour moi, comme pour une majeure partie de mes confrères, celle-ci, qui tire son origine de l'hypnose de spectacle (voir plus haut), a une consonance négative. Elle sous-entend la prise de contrôle d'une personne sur une autre... Ce qui est totalement faux et préjudiciable pour la pratique thérapeutique !

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Hypnologue : Dénomination inventée par les créateurs de l'ARCHE (organisme de formation à l'hypnose), celle-ci se rapproche des termes psychologue, allergologue... Le suffixe -logue, vient de logos qui signifie "verbe" ou "étude" en grec ancien et définit un savant, un spécialiste d'une pratique. Je trouve cette appellation correcte mais un peu pédante : la pratique de l'hypnose ne doit pas se limiter à une connaissance approfondie de l'hypnose mais à une étude poussée de la psychologie. Toutefois, l'ARCHE est un organisme sérieux qui se propose de transmettre de nombreuses connaissances dans le domaine de la psychologie (neurosciences et TCC notamment). Je valide donc cette dénomination pour les personnes qui vont au-delà des niveaux de "praticien" et de"technicien" que propose cet organisme de formation.

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Hypnothérapeute : Praticien qui utilise l'hypnose comme principal outil thérapeutique. C'est mon appellation favorite mais, cependant, celle-ci sous-entend une limite de la pratique à un seul type de thérapie. Pour moi, un hypnothérapeute ne doit pas simplement puiser ses ressources dans l'hypnose mais dans tous les champs de la psychologie. Les outils de PNL, de pleine conscience, de CNV, des connaissances en neurosciences, en psychanalyse, en symbolique ... doivent également faire partie du bagage de tout hypnothérapeute. C'est pour cela que je trouve l'appellation "hypnologue", bien que pédante, correcte !

différentes appellations
origine du mot hypnose

Hypnose, un mot dérivé de hùpnos en grec ancien, qui signifie "sommeil"...

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La confusion entre sommeil et hypnose est à l’origine de malentendus préjudiciables pour la pratique actuelle de cette technique. Loin d'être dans un état passif, la personne qui vient pour consulter fait un immense travail à l'intérieur !

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A l'instar de ce que son étymologie pourrait laisser croire, l’hypnose n’est pas un sommeil mais un état de conscience modifiée. Il serait peut-être même préférable d'utiliser le mot "transe" pour éviter certains amalgames ! Certaines fonctions psychiques sont mises en veilleuse au profit d’autres processus, notamment inconscients.

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L’électroencéphalogramme le confirme: le tracé d’une personne en état hypnotique est différent de celui du dormeur et ne montre aucun des signes électriques de sommeil paradoxal ou de sommeil profond.

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​Loin d'être dans un état passif, la personne en hypnose effectue un travail profond et dynamique qui fait appel à l'ensemble de ses ressources et qui s'appuie sur ses capacités imaginatives, celles du cerveau droit dont je parlerai plus loin. De nombreux problèmes psychologiques pourraient être compris comme l’application erronée d’approches rationnelles de l’hémisphère gauche sur des situations qui seraient mieux appréhendées par le cerveau droit (j'en parle dans un autre article !).

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Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la profondeur de la transe (degré d'absorption et "d'absence du mental") n'est pas corrélé avec le changement. Une transe légère, où la personne reste consciente de ce qui est dit peut faire un travail bien plus utile qu'une personne en transe profonde (où la personne se déconnecte et où le mental n'est plus présent).

Tout comme la psychologie comprend de nombreuses obédiences (neuropsychologie, psychanalyse, thérapies cognitivo-comportementales, gestalt thérapie...), l'hypnose a également de nombreux cadres de références. Loin d'en faire le tour, je vous propose, ici, un bref aperçu des différents courants.

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! DEVELOPPEMENT DE CETTE PARTIE EN COURS ! Ceci n'est qu'une ébauche !

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Hypnose Ericksonienne  : Jusqu’aux travaux de Milton Erickson, la pratique hypnotique était fondée sur des suggestions dans lesquelles l’hypnothérapeute proposait directement au patient la solution d’un problème. Erickson, en se fondant sur les ressources déjà présentes chez ses patients, a créé un nouveau paradigme. Sa pratique, reposant sur la "permissivité", perçoit l'inconscient comme "un immense réservoir de ressources inexploitées".

Il s'agit de LA référence pour tout hypnothérapeute ainsi que la pratique la plus répandue. Loin de l'hypnose directive qu'utilisaient Janet ou même Freud à ses débuts, Erickson a développé sa propre technique pour faire émerger les ressources chez les personnes venant le consulter. Sa pratique fut ensuite formalisée par Rossi, un de ses élèves et bien d'autres !

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La Nouvelle Hypnose : L’AFNH (l'Association Française de Nouvelle Hypnose) a été créée par le Docteur Jean GODIN en 1992. Ce dernier a également fondé le premier institut Milton ERICKSON européen, à Paris, en 1982 : Il fut le premier "éricksonien" de France. En 2002, le Dr GODIN a désigné Olivier PERROT, l'un de mes psychologues-formateurs, comme son successeur, à la tête de l’AFNH. La Nouvelle Hypnose est une hypnose reposant principalement sur l'hypnose ericksonienne mais inclut, également, de nombreuses techniques issues de la PNL ou de la psychologie contemporaine et des TCC.

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La PNL : La Programmation Neuro-Linguistique est issue des travaux de Bandler et Grinder qui ont modélisées les approches de différents thérapeutes reconnus (Erickson, Perls, Satir...). Cette pratique a ensuite été développée par Dilts. la PNL consiste entre autres à "modéliser les savoir-faire de gens de talent dans leur domaine pour les transmettre à d'autres qui en auraient besoin".

Elle s'appuie, notamment, sur les représentations internes et acquises des gens (sur eux-mêmes et le monde) que l'on pourra transformer. Bien que "non-scientifique", nombreux de ses apports se retrouvent dans la pratique contemporaine de la psychologie, dans les thérapies cognitivo-comportementales (travail sur les croyances, les valeurs, les pensées automatiques, biais cognitifs...) mais avec quelques différences dans les dénominations !

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L'Hypnose Humaniste : Créée par Olivier Lockert, cette pratique ne vise pas une dissociation pour permettre la transe (voir plus bas) mais, en simplifiant un peu, une "expansion de conscience" dans laquelle le thérapeute "transmet de l'information". Cette information, dans le sens quantique du terme, correspond à un savoir à la fois "au-delà de la personne et en elle" auquel le patient doit se (re)connecter. D'autres techniques développées par sa femme, Patricia D'Angeli, notamment la "Thérapie Symbolique Avancée", reposent sur les travaux de Jung, des archétypes et de l'inconscient collectif. 

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​L'Hypnose Quantique : Très proche de l'Hypnose Humaniste, elle a été développée par d'autres protagonistes. Il s'agit notamment, ici aussi, de connecter la personne au "champ informationnel" tel que le définit la physique quantique.

différents types d'hypnose

Vous envisagez d’essayer l’hypnose ? Découvrez 5 choses à savoir avant votre première séance.

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Qu’est-ce que l’hypnose ?

Les phénomènes de transe sont connus depuis des temps anciens mais le terme d’hypnose apparait pour la première fois au début du 19ème siècle. L’état d’hypnose est compliqué à définir, c’est un état de conscience particulier, et surtout ce n’est ni de l’éveil ni du sommeil « L’état d’hypnose correspond à un état de conscience modifiée (la transe) et à une activité cérébrale propre différente de celle de l’état d’éveil ou celle que l’on peut observer dans les différentes phases de sommeil. C’est un phénomène qui est produit par l’esprit de la personne hypnotisée et qui émerge du lien avec l’environnement et/ou de la relation avec autrui. La transe hypnotique amène à une modification de la perception du sujet, une sorte de "perception plus élargie", décrit Roseline Bueder, psychologue et hypnothérapeute à Paris.

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Quel type d’hypnose choisir ?

Il existe plusieurs formes d’hypnose et la plupart du temps, le thérapeute les utilise dans sa pratique en s’adaptant au contexte et au patient.

Dans le cas de l’hypnose par suggestion directe, le thérapeute est autoritaire et directif, un peu comme s’il donnait des ordres. Cette forme est opposé à l’hypnose par suggestion indirecte, que l’on appelle hypnose ericksonnienne : « le thérapeute utilise des suggestions ouvertes et invite la personne à progresser dans la transe à sa guise, il s’adapte au patient, le ton n’est pas dirigiste », ajoute la spécialiste. Il existe aussi l’hypnose conversationnelle qui se présente sous la forme d’une conversation entre le thérapeute et le patient dans laquelle le thérapeute utilise des stratégies précises pour rendre la communication hypnotique. C’est une technique que le praticien peut adopter comme base de communication avec le patient.

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Comment se déroule une séance ?

Les séances d’hypnose ne sont pas les mêmes d’un thérapeute à l’autre et les techniques utilisées peuvent varier selon le contexte et le patient. « La position confortable n’est pas une nécessité, on peut entrer en hypnose assis sur un tabouret ou même debout. »

En premier lieu, le thérapeute va capter le langage corporel et verbal du patient puis, par des méthodes d’induction, l’amener vers cet état de transe en s’adaptant à son langage à son rapport au monde. Ce dernier peut être de différent type : visuel comme le bleu du ciel ou les nuances de couleurs des feuilles d’automne, sonore (chant des oiseaux, voix de proches), issu de l’odorat (odeur d’un gâteau qui sort du four) ou encore lié au mouvement comme le roulis des vagues ou un train qui se déplace.

Viennent alors les suggestions plus thérapeutiques qui vont permettre à la personne de se reconnecter à ses ressources.

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Quels sont les champs d’action de l’hypnose ?

Les domaines d’application de l’hypnose sont variés, comme l’explique Roseline Bueder « on peut travailler avec de l’hypnose sur la douleur chronique ou aigüe, sur les symptômes psychosomatiques, pour perdre du poids, arrêter de fumer, apaiser le stress ou les émotions, comme outil à intégrer dans un suivi psychothérapeutique. Il est même possible de la pratiquer une chirurgie en alternative à l’anesthésie générale pour certaines interventions ou même en accouchement »

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Tout le monde est-il répondant ?

Pour la thérapeute, nous sommes tous réceptifs à l’hypnose puisqu’il s’agirait d’une capacité que notre esprit possède naturellement. Comme lorsque nous sommes éveillés ou lorsque nous dormons, nous pouvons aussi entrer dans cet état de conscience modifié spontanément. « En fait, on peut expérimenter l’hypnose plusieurs fois par jour, par exemple quand vous lisez consciencieusement un livre ou que vous regardez un film, vous êtes ailleurs, vous ne vous rendez pas compte du temps qui passe par exemple, vous êtes ailleurs et aussi présents. Mais certaines personnes, ont un tel besoin de contrôle ou appréhende la séance, qu’elles activeront difficilement cette capacité ou resteront en transe légère. Alors on apprend, et on s’entraine à provoquer l’état d’hypnose, et parfois sans surtout lâcher prise cela va prendre un peu plus de temps que prévu avant d’y arriver… et tout en gardant bien le contrôle ! » ajoute la spécialiste.

5 choses à savoir

L'inconscient, en bref...

conscient - inconscient

" Si vous réagissez de la même façon, à chaque fois que vous êtes dans le même contexte, et si vous n'aimez pas votre réaction, cela signifie que vous ne choisissez probablement pas du tout. Choisir, consciemment ou inconsciemment, vaut mieux que de ne pas choisir. L'objectif thérapeutique [en hypnose] consiste à présenter un nouvel enchaînement de réactions que le patient peut choisir d'appliquer, au lieu de l'amener à faire des prises de conscience "

Richard Bandler & John Grinder

Le Conscient ​

 

Le mot "conscient" représente ce dont on prend conscience à un moment précis. En gros, c'est la mémoire de travail, notre capacité à fixer l'attention sur les choses. On pourrait même le nommer "mental" mais il s'agit encore d'autre chose. Dans le mental, beaucoup de chose automatiques se produisent (projections, les choses que l'on se dit, imagine...).

 

Le terme "inconscient" correspond à tout le reste. L'inconscient est un peu notre "pilote automatique personnel". Il est responsable d'environ 90% de nos actions et pensées, il gère tout ce qui n'est pas conscient en nous. Vous avez bien lu, une grande partie de nos pensées sont inconscientes ! (! Les thérapies cognitivo-comportementales appellent d'ailleurs cela "pensées automatiques").

 

L'inconscient pour Milton Erickson est très différent du concept incluant le refoulement, issu de la psychanalyse et des topiques Freudiennes. Pour faire simple, il s'agit de tout ce dont nous n'avons pas conscience : les traces mnésiques, les processus psychologiques inconscients (automatismes), le fonctionnement physiologique (respiration, équilibre, digestion...)... Et toutes nos ressources inexploitées comme on va le voir plus bas !

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"Il est important que vous réalisiez que votre esprit inconscient peut commencer un raisonnement, et le développer sans que vous en ayez conscience. Il peut parvenir à des conclusions, puis laisser votre esprit conscient en prendre connaissance."

M.Erickson

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L'inconscient

 

C'est donc un gigantesque réservoir de ressources inexploitées dans lequel nous pouvons puiser. Il détient les traces de toutes nos expériences passées ; bien souvent, nous apprenons sans avoir conscience que nous apprenons. Il organise notre mémoire et construit nos croyances et valeurs.

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Notre esprit inconscient est, en effet, le dépositaire de tous nos apprentissages : il nous arrive à tous de trouver la réponse à un problème, ou une question, au moment même où nous cessons d'y penser consciemment. Le pouvoir de l'inconscient, c'est tout ce potentiel qui n'est pas conscient.

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Le but de l’hypnose est de nous permettre d’activer tout notre potentiel, de faire émerger de nouveaux comportements sans passer par la volonté.

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"L'hypnose ne peut pas créer de nouvelles aptitudes chez une personne mais peut permettre une meilleure utilisation des habiletés déjà existantes et cela même si ces habiletés n'étaient pas reconnues jusqu'à présent. "

"L'hypnose offre, tant au patient qu'au thérapeute, un accès aisé à l'esprit inconscient du patient. Elle permet de s'occuper directement de ces forces inconscientes qui sont sous-jacentes aux perturbations de la personnalité, et elle autorise l'identification de ces éléments de l'expérience de vie d'un individu qui ont de l'importance pour la personnalité et auxquels on doit accorder toute l'attention requise si l'on souhaite obtenir des résultats thérapeutiques. Seule l'hypnose peut donner un accès aisé, rapide et large, à l'inconscient."

​M. Erickson

Cs et ICS

L'état hypnotique ou "état de transe" est un phénomène que nous vivons tous les jours. Il peut s'agir de moments de rêveries quotidiennes, d'un état méditatif, de l'état d'absorption dans un film, un livre, une activité sportive ou artistique... Pour les "étatistes", il s'agit d'un état modifié de conscience, un état mental différent de "l’état de conscience ordinaire". Pour Arnold Ludwig, cet état « représente une déviation dans l'expérience subjective, ou dans le fonctionnement psychologique, par rapport à certaines normes générales de la conscience à l'état de veille ».

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Et pour d'autres encore, dont je fait partie, il fait partie de la vie de chacun. Nous sommes tous en hypnose la plupart du temps ! Habitudes, pensées automatiques... et les émotions ! Le mental crée sa propre réalité (à travers, pour simplifier, les 5 sens). Cette réalité imaginée et imaginaire, tout en étant symbolique, est à la base de l'hypnose : elle crée des émotions et ces émotions influencent directement nos comportements (le tout inconsiemment!).

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En thérapie, nous découpons plus ou moins arbitrairement les états de transe en fonction de la profondeur atteinte par le patient : la transe "légère", la transe "moyenne" et la transe "profonde". Cette profondeur correspond à un état d'absorption plus ou moins intense, à une diminution de la conscience de soi, de la "rationalisation", permettant le changement. Il est à noter que la profondeur de transe atteinte n'est pas corrélée au changement qui peut être obtenu : l'hypnothérapeute s'adresse à la partie (ou à une partie) inconsciente du sujet.

 

L'hypnose permet de mettre certaines fonctions psychiques entre parenthèses au profit d'autres possibilités de fonctionnement.

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"Une transe peut être à la fois légère et profonde ! Ceci n'aurait pas de sens s'il s'agissait d'un phénomène physique".   " II est très important pour vous d'identifier le fait que votre patient peut être, en même temps, dans une transe très légère, et dans une transe très profonde - dans une transe très légère en relation avec une partie de la réalité, et dans une transe très profonde en relation avec une autre partie de la réalité."

M. Erickson

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Personnellement, je ne pense pas qu'il y ait un état de "conscience" d'un côté et un état où prédomine l'inconscient de l'autre. Plus que d'un "état", il convient mieux de parler d'un "mode de fonctionnement" particulier : si un état est supposé avoir des qualités que l'on peut recenser, il n'en est pas de même des modes de fonctionnements qui sont multiples. La transe est un mode de fonctionnement entre le conscient et l'inconscient. Il s'agit d'un continuum : Il y a ce qui est déjà et, ce qui n'est pas encore.

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D'ailleurs, quand on va voir un hypnothérapeute, il s'agit bien souvent de sortir d'un état d'hypnose non désiré, se faire déshypnotiser de pensées engendrant des émotions et des comportements (compulsions alimentaires, tabac, anxiété, phobies...).

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​Pour Michel Vinogradoff, le cœur de l'acte hypnotique réside dans le fait de "revenir à sa racine, là où les différences s'estompent, disparaissent et vivre la quiétude, que nous avons nommé transe dans notre langage moderne. Se placer là, là où l'être humain touche sa véritable nature, nature qui, en se déroulant, lui montre le chemin pour accomplir sa vie, dans l'aisance". Il s'agit d'être ramené dans le présent, de ne plus appartenir ni à un lieu, ni à un temps, ni à un choix. Passer de l'avoir à l'être. Être là,  tout en étant en mouvement.

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Expérimenter plutôt que comprendre est souvent la voie du changement

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Comme disait Sidney Rosen : "Une séance d'hypnose est, avant tout, une expérience. C'est une expérience corporelle, une expérience émotionnelle et une expérience de rencontre sur le plan humain. Elle fait intervenir tout le psychisme. Elle peut aussi être une expérience originale, par exemple s'il s'agit de faire revivre des souvenirs dissociés. C'est aussi une expérience dont on attend un résultat. Il faut apprendre à expérimenter plutôt que d'essayer de comprendre".

La transe et les états modifiés de conscience

Transe et EMC
Croyances limitantes
hypnose Nice - les croyances limitantes

Les croyances limitantes

​Les croyances sont une des pierres angulaires du changement et bon nombre de nos comportements sont induits par des croyances dites "limitantes". Ces croyances nous brident, inhibent nos comportements, nous limitent, sapent notre confiance en soi. Elles peuvent être le fruit d'un conditionnement environnemental (issues par exemple de messages négatifs durant l'enfance : "tu es maladroit", "tu n'es pas doué à l'école"...) ou d'une "auto-hypnose négative" ("je ne suis pas capable", je n'y arriverai jamais", "je suis nul", "je suis trop timide", "je suis comme ça, je ne changerai jamais"...).

 

Ces croyances que nous avons sur nous-mêmes et le monde nous conditionnent à l'échec et nous mettent face à un mur en nous poussant à adopter toujours les mêmes façons de réagir : Elles bloquent nos ressources. L'hypnose nous permet naturellement de transformer, "sans rien avoir d'autre à faire qu'à laisser faire", la vision que nous avons de nous-mêmes et du monde, dans la direction de notre bien-être. Elle nous permet d'observer la situation sous un autre angle.

 

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En hypnose, travailler sur l'image de soi et les croyances permet des changements profonds, de libérer tout notre potentiel, de faire émerger nos ressources intérieures, de nous rapprocher de l'idéal de soi que nous avons, de sortir de cette auto-hypnose négative, de ces conditionnements, de faire confiance en notre inconscient : de reprendre contact avec l'infinie complexité des parties de nous-mêmes.

Rêverie et images spontanées

​​Les moments d'absence de notre conscience (rêveries) sont en partie dus au rythme ultradien qui se produit toutes les 90 à 110 minutes environ.

 

Ces moments d'absence sont indispensables à l'intégration de l'information. Ils correspondent aux moments où l'esprit conscient décroche pour laisser place à des perceptions que nous offre l'inconscient.

 

Dans la méthode d'imagination active de C.G.Jung, il s'agit de fixer notre attention sur ces images spontanées et de les laisser se développer librement ; c'est une méthode permettant de relier les plans conscients et les plans inconscients.

Le principe d'associations libres

​En état d'hypnose, les contenus psychiques s'enchaînent selon le principe des associations libres, tel que l'a défini Freud dans sa talking cure, le principe de base de la psychanalyse. Notre cerveau est tel un ordinateur possédant de nombreux programmes que nous n'utilisons pas, faute d'associations adéquates.

 

Ces programmes sont des ressources et l'hypnose permet de créer des raccourcis, de nouvelles associations vers ces ressources. Il permet, par exemple, un transfert d'apprentissage d'un domaine à un autre, ce qui n'est possible que si nous "désactivons notre cerveau conscient".

 

L'hypnothérapeute est un guide permettant de connecter à la personne les ressources qui lui sont propres.

Rêverie
Cerv D et G

Cerveaux gauche et droit

​​Notre société privilégiant l'aspect logique et pragmatique des choses, nous sommes conditionnés à rationaliser le monde. C'est ainsi que notre cerveau gauche, notre esprit rationnel, est devenu prédominant sur notre perception du monde et de nous-même.

Notre cerveau est, de manière caricaturale, composé de 2 hémisphères : un hémisphère gauche correspondant à la logique, la critique, l'analyse :  la conscience  ; et un cerveau droit accès sur la forme, l'intuition, la créativité :  notre inconscient.

 

Que ce soit la méditation, la pleine conscience, l'état recherché en psychanalyse pour faire émerger les associations libres, l'état  utilisé par Jung dans l'imagination active, les états d'expansion de conscience de l'hypnose humaniste ou les états dissociatifs de la nouvelle hypnose, le but est de "dépotentialiser" notre cerveau conscient pour créer de nouvelles associations afin que l'inconscient puisse révéler ses ressources.

Les différents types d'hypnoses

" Les changements sont imperceptibles dans l'instant ; ce n'est qu'après un certain laps de temps qu'on peut s'en rendre compte".

Lie Zi

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