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Nicotine, cigarette et addiction

Cet article n’est encore qu’une ébauche et de multiples améliorations seront apportées.

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Que contient la fumée de vos cigarettes ?

En Europe, dans la cigarette, 600 additifs sont autorisés.

Une cigarette ne contient donc pas uniquement du tabac : « Nicotine, agents de saveur et de texture » : c'est ce que l’on peut lire sur les paquets. Les informations concernant le contenu étaient bien plus étoffées avant loi du 1er janvier 2017 imposant le paquet de cigarette neutre visant à harmoniser les paquets de cigarettes (suppression des logos et des noms de marque).

Désormais, l'avertissement doit occuper au moins 30 % de la surface du paquet sur l'avant, et 40 % sur l'arrière… Mais aucun des 600 additifs autorisés n’est clairement indiqué ! Il est actuellement simplement inscrit que « La fumée de tabac contient plus de 70 substances cancérigènes » et, sur certains avertissements « La fumée contient du benzène, des nitrosamines, du formaldéhyde et du cyanure d'hydrogène ».


On sait pourtant bien que le tabac est le premier facteur de risque lié au cancer et que les pictogrammes qui devraient figurer sur les paquets, selon l'article 5132 de la santé public devraient être ceux-ci :



Mais j'y reviendrai plus loin...



En fait, voici donc ce que la cigarette contient :






Si vous lisez bien, vous pourrez lire « polonium 210 », « DDT », « mercure », « arsenic », « acétone », « ammoniac »… La question que l’on peut se poser c’est… Qu’est-ce que toutes ces merdes font dedans ?

C’est ce que Yvan Attal, dans un clip pour une campagne anti-tabac, néamnoins sarcastique, dénonce et met en avant…



Une fois allumée, la cigarette se transforme en une monstrueuse usine chimique. La fumée contient environ 4 500 substances, dont 40 à 70 sont cancérigènes. La combustion, à elle seule, provoque la formation de quantité de substances toxiques (goudrons, gaz toxiques (dont du monoxyde de carbone, de l’oxyde d'azote...), métaux lourds (cadmium, mercure, plomb, chrome).











Quels sont les procédés utilisés en secret par les industriels ?

Comme vous l’avez compris, de nombreuses substances sont rajoutées, par les industriels, au tabac (qui, il faut le rappeler, à la base, est une simple plante !). Les mélanges ou « recettes » sont le plus souvent gardées secrètes…


Pourtant n’est-il pas obligatoire de faire figurer, sur les emballages, les ingrédients de ce que nous consommons ?

C’est le cas pourtant des denrées alimentaires dont « l'étiquetage doit faire figurer diverses informations qui renseignent objectivement le consommateur ».


Comme l’indique ce site du gouvernement, « l'étiquetage doit être loyal et précis : et donc ne pas induire le consommateur en erreur (composition du produit, origine, etc.) ». « La liste des ingrédients qui doivent figurer sur l’emballage par ordre d'importance pondérale décroissante (y compris les additifs et les arômes). Les ingrédients allergènes doivent être mentionnés ». Mais pas ceux qui sont nocifs dans la cigarette… Car ce n’est pas une denrée alimentaire !


Des additifs, pouvant représenter jusqu'à 30% du poids d'une cigarette, sont donc ajoutés au tabac. Ils sont utilisés par les fabricants pour faciliter la consommation : ils agissent sur le goût, l'odeur, et facilitent l’ingestion de la fumée.


Le sucre est utilisé comme adoucissant pour la gorge. Sans lui la cigarette serait infumable (comme un cigare, ça se crapoterait !). D'ailleurs, en fumant, la glycémie augmente plus vite qu'avec un jus d'orange. En arrêtant de fumer, l'ex fumeur est ainsi souvent confronté à des fringales (celles-ci disparaissent en général entre 5 et 7 jours, le temps que la glycémie se stabilise). La peur de compenser avec la nourriture, et de prendre du poids est souvent lié à ce phénomène que l'ont peut observer chez de nombreux anciens fumeurs qui ont pris du poids, après avoir arrêté, et qui n'ont jamais réussi à (re)trouver la ligne.


L'ammoniac est le 1er additif utilisé dans les années 70 par les industries du tabac. Il augmente l'absorption de la nicotine… Pourtant, à concentration élevée, il brûle les yeux et les poumons…


Les arômes artificiels (chocolat, miel, caramel...) rendent la cigarette plus agréable au goût.


Des dilatateurs des bronches (cacao, réglisse...) dilatent les bronches et permettent à la fumée de pénétrer plus profondément dans les poumons.


L’acétone, utilisée comme dissolvant et raticide.



Quelles sont les substances responsables des cancers ?

Un fumeur qui consome un paquet par jour, inhale l'équivalent de deux pots de yaourt de goudron par an (environ 250 ml) .

Les goudrons sont les principaux responsables des cancers liés à la consommation de tabac.

Ces goudrons regroupent de nombreuses substances (dont des hydrocarbures tels le benzène). Les poumons sont alors recouverts d'une substance visqueuse, brunâtre, ayant un effet nocif sur les tissus et les muqueuses.



La Nicotine : qu’est-ce que c’est réellement ?

Il s’agit d’un alcaloïde (molécule contenant un atome d’azote) présent dans les plantes dont les feuilles ont des propriétés acaricides et insecticides. Du fait de son caractère neurotoxique : sa toxicité protège la plante des insectes et nuisibles.


La nicotine est une protection contre les insectes. Quand un animal blesse la plante, elle se défend en fabriquant cet insecticide naturel : la nicotine monte dans feuilles quand celle-ci se fait attaquer. Sécrété dans les racines, et pour repousser ses agresseurs, il se retrouve en quelques heures dans toute la plante. Il s’agit d’un arsenal biochimique pointu, sécrété pour neutraliser les prédateurs qui menacent leur survie.


« Lorsqu’un insecte (une chenille, par exemple) tente de se nourrir des feuilles de la plante de tabac, celle-ci détecte la présence de certains acides aminés dans la salive de l’insecte et répond immédiatement, en quelques minutes à peine, en produisant de grandes quantités de nicotine dans ses feuilles (une seule feuille peut alors contenir l’équivalent d’une centaine de cigarettes en nicotine). La nicotine est excessivement toxique pour l’insecte, car la structure chimique de cette molécule est similaire à celle du neurotransmetteur acétylcholine et provoque donc une stimulation excessive des circuits nerveux qui mène à la paralysie et à la mort de l’insecte agresseur. »


Ce poison est toxique pour le système nerveux chez l'insecte, le rat comme chez l'homme.

Est-ce qu’une molécule qui est créée par une plante pour repousser les agresseurs peut également avoir un effet addictif et donc les attirer ? Là est toute la question. Nous parlerons, plus loin, de la fiche toxicologique produite par l’INRS sur le sujet.



Utilisation de la nicotine

La nicotine est un poison (neurotoxique) très puissant. Les indiens d'Amérique mettaient des feuilles de tabac dans leurs greniers à grains ce qui avait pour effet de tuer les rats et les insectes.

Un chimiste a d’ailleurs découvert, en 1880, que c'était la nicotine qui était le produit actif qui tuait les insectesdepuis cette découverte la nicotine est utilisée en pesticide...

La nicotine, du fait de son caractère neurotoxique, agit sur le cerveau. Elle touche également le système respiratoire et le système cardiovasculaire.



Fiche toxicologique de la nicotine par l’INRS








Oui, vous lisez bien : "mortel en cas d'ingestion, mortel par contact cutané, mortel par inhalation" !









Un peu plus de détails...




Réglementation des substances vénéneuses

Conformément à l’article L.5132 du Code de la Santé Publique, les mentions « toxiques » et « pesticides » doivent figurer obligatoirement sur l’emballage des produits présentant de tels caractères. Hors sur l’emballage de ces produits toxiques (les cigarettes !), ne figure aucun avertissement sanitaire « apparent, lisible et en caractères indélébiles ».

Ni d’ailleurs sur les gommes à mâcher, les patchs…


"Petites dispositions" particulières concernant cet affichage

« Pour autant, à l'instar de la réglementation relative à l'utilisation de la nicotine dans les produits de consommation courante, son utilisation, dans la composition des spécialités pharmaceutiques, fait l'objet de dispositions particulières, afin de répondre tant aux exigences de sécurité sanitaire qu'aux impératifs des politiques de santé publique, et notamment la lutte contre le tabagisme. C'est pourquoi, la nicotine, sous forme de gomme à mâcher, de comprimé sublingual, de cartouche pour inhalation (voie buccale) et de dispositif transdermique a été exonérée de la réglementation des substances vénéneuses, par l'arrêté du 25 janvier 2010 modifiant l'arrêté du 22 février 1990 portant exonération à la réglementation des substances vénéneuses destinées à la médecine humaine. »


source senat.fr








C’est d’ailleurs ce que l’on peut voir sur les liquides pour e-cigarettes. Vous remarquez les composants ? Glycérine végétale, eau, alcool, arômes alimentaires… Seule la nicotine mérite de tels symboles !












Dépendance à la nicotine

Paradoxe de la vente de patchs à la nicotine ou de gommes à mâcher

En donnant de la nicotine en patch, le fumeur conserve l’envie de fumer.

De même que se coller un « patch de caféine » est incohérent pour remplacer le rituel de la pause-café, de même les produits nicotiniques toxiques ont montré leur inefficacité avec un taux d'échecs à 90 % dans l'aide à l'arrêt du tabac malgré une propagande médiatique envahissante.


D’un côté, la nicotine rend accro et de l’autre, elle permet de sevrer…

C’est comme si on donnait de l’alcool a un alcoolique pour qu’il arrête, ou de l’héroïne à un héroïnomane !

Les " tabacologues " sont très agités depuis la publication le 9 janvier 2017 d’une étude émanant de la Harvard School. Ce travail en effet a suivi tous les deux ans pendant 6 ans une cohorte de 787 fumeurs qui venaient d’arrêter de fumer : La conclusion est sans appel. L’utilisation de substituts nicotiniques, gommes ou patchs, avec ou sans soutien psychologique, est sans effet sur leur abstinence à long terme.


Le rapport du Surgeon General US de 1988, scandaleusement intitulé "Nicotine Addiction", ait été contemporain du lancement commercial des gommes à la nicotine. Il est à l’origine du mythe selon lequel la dépendance au tabac serait en fait une pure dépendance à la nicotine.


« Fumer tue, la nicotine guérit ! », ce qui signifie en fait que, la nicotine pesticide du buraliste pue et tue, mais celle du pharmacien, aseptisée et sans odeur guérit !

Proposer aux fumeurs de consommer l’un des deux produits toxiques : le pire (la fumée 100% polluante) ou le mal (la nicotine 100% pesticide) est une alternative absurde.


Les patchs, gommes et sprays nicotiniques, 100% pesticides et 100% toxiques sont, avec aberration, en vente en pharmacie. Ils sont présentés maladroitement comme « médicaments » et improprement qualifiés de « substituts ». Ces produits qui ne font que remplacer à l’identique la nicotine insecticide du tabac :

Ce sont des « pesticides sans odeur » pouvant entraîner un véritable empoisonnement. Et pour autant, aucune information claire sur leur toxicité pour le consommateur n’est signalée. Cette dissimulation intentionnelle est incohérente et irresponsable.



Nicotine et circuit de la récompense (lié à la libération de dopamine)

Avec son équipe, J-P. Tassin a montré que la nicotine n'induisait pas les phénomènes d'addiction dus à l'alcool, aux opiacés ou à la cocaïne. Ceci invalide la théorie de la "dépendance à la nicotine", construction mythique des entreprises de médicaments pour écouler des produits pharmaceutiques inutiles.


Le professeur Molimard, inventeur de la tabacologie nous dit même que « l’addiction à la nicotine est un mythe » : la théorie de la dépendance à la nicotine repose sur des bases si fragiles qu’il considère que c’est la plus grande imposture de tous les temps ! « Il n’y a aucune différence générale de concentration de dopamine dans aucune des régions du striatum explorées sous l’influence de la nicotine. » Il nous dit également :


« Nous ne disposons hélas d’aucune médication suffisamment efficace pour faire l’objet d’une recommandation, qu’il s’agisse de la nicotine sous toutes ses formes, du bupropione (Zyban°) ou de la varenicline (Champix°). Le niveau de preuve de leur efficacité est très faible et critiquable.


Les médecins sont formatés à la prescription quasi-obligatoire de ces produits par une littérature scientifique biaisée et des leaders d’opinion liés par des conflits d’intérêts, et par la demande d’une population conditionnée par les revues grand public et la publicité.


Le rôle des autorités de santé serait d’apporter une information objective à l’égard de ces produits, dont l’activité n’est guère supérieure à un effet placebo, mais avec des conséquences financières qui grèvent inutilement le budget des familles et de l’Assurance Maladie. Une analyse sérieuse me semble ne pouvoir conclure qu’à un très faible rapport bénéfice/coût ou risques. »


« FUMER TUE, risque de cancer… ». Ces messages sont inutiles puisqu’il connaît les risques liés au tabagisme mais ils entretiennent savamment sa peur et son stress.

Ces messages et photos sur les paquets ont pour seul but de protéger l’industrie du tabac des procédures judiciaires dont elle a parfois été l’objet.


Inutile de l’attaquer puisque vous êtes prévenus des risques. Malin, non ?

Ce qui serait utile est vraiment dissuasif, ce sont ces symboles :


Alors pourquoi n’y sont-ils ni sur les paquets de cigarette, ni sur les paquets vendus en pharmacie de patchs ou de gommes à mâcher à la nicotine ? Le mystère reste entier… Ou alors, on nous prend vraiment pour des cons !


Tout comme les compulsions alimentaires, l’addiction à la cigarette est avant tout un phénomène mental et rien de tel que l’hypnose ou un suivi psychologique pour s’en débarrasser !


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